retour en Géorgie |
Écrit par sophie et jeremy |
Mardi, 22 Septembre 2015 |
Après un passage de frontière en un temps record, nous voici de retour en Géorgie. On explore d'abord le Kakheti, région viticole également bien fournie en églises et monastères. La plupart de ces édifices religieux sont des complexes fortifiés construits autour du 12ème siècle, et chacun a sa propre cave à vin fait maison (pas fous les moines!). Le plus remarquable est probablement le site de David Gareja, en plein désert et au bord de la frontière Azeri, qui rassemble 15 monastères plus ou moins troglodytes dont certains ont conservé de belles fresques murales. Par contre le coin regorge de militaires, avec mini-checkpoints entre les églises et champs de tir au milieu de la route… Nous faisons ensuite une halte prolongée à Tbilisi, la capitale, en raison de problème mécaniques. C'est une ville jolie et agréable, réunissant une culture locale et européenne, mais un peu trop touristique à notre goût. Nous qui avions pris l'habitude d'être seuls au monde et de créer l'étonnement par notre simple présence, ici on tombe à chaque coin de rue sur des étrangers avec sacs à dos et appareils photos, à tel point qu'on a même eu du mal à se loger ! Après avoir pris un peu de repos, on profite quand même des nombreux atouts de la ville. On se perd lors de promenades dans la vieille ville et ses très nombreuses églises, en mangeant une glace ou en admirant la vue depuis la forteresse Narikala qui la surplombe. On expérimente les bains publics ancestraux alimentés à l'eau soufrée en barbotant dans un piscine privée franchement (très) chaude. Et surtout on goûte à tout ce que la cuisine géorgienne peut nous offrir ! Sophie apprécie particulièrement les kachapuri, sorte de feuilleté fourré au fromage local (avec un petit goût d'étable), plus ou moins agrémenté d'un œuf et capable de nourrir toute une famille… Jeremy a un faible pour le plat national : les kinkhali, des raviolis fourrés au mouton épicé et pas faciles à manger sans s'en mettre partout ! Nos soucis à moitié réglés, nous quittons de nouveau la Géorgie pour nous aventurer en Arménie... |
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