Bariloche |
Écrit par sophie et jeremy |
Mardi, 19 Décembre 2017 |
Bariloche est une petite ville accueillante située au bord du lac Nahuel Huapi, et dans le parc national du même nom. L'hiver on peut y faire du ski (pas trop non plus vu le nombre de pistes) et boire du chocolat chaud, l'été c'est le paradis des randonneurs et kayakistes. Nous on arrive entre les deux, donc il fait beau mais frais, tous les sentiers sont encore enneigés aux sommets (d'ailleurs une bonne partie est encore fermée), et la baignade n'est pas envisageable... N'ayant pas mis les pieds dans une ville de cette taille depuis un certain temps, on commence par les essentiels : lessive, grosse bouffe (steak saignant, vin et tarte tatin, ils n'ont pas fait long feu!), ravitaillement et visite des garages au vu de petits soucis mécaniques récurrents. Le mécano a l'air sympa et compétent, mais les pièces dont nous avons besoin n'existent pas en Argentine, où il est en plus très compliqué d'importer quoi que ce soit... On devra donc attendre 15j que la maman de Sophie arrive avec les pièces dans sa valise, en espérant que ça tienne jusque là ! En attendant, nous allons chercher Fanny à l'aéroport, qui arrive elle aussi avec tout un tas de trucs introuvables sur ce continent (comme du BON chocolat !!), et un objectif de rechange pour l'appareil photo qui est au bout de sa vie (merci Hélène!). Nous l'accueillons comme il se doit avec du maté et des empanadas (chez Nono, les meilleurs empanadas du pays), et partons faire le tour de la baie qui offre plusieurs beaux point de vue sur le lac, le meilleur étant à la brasserie « Patagonia » ! Une fois Fanny remise du voyage, nous partons à l'assaut de la montagne qui surplombe la ville ; 8h de marche jusqu'au Refugio Frey, à 1800m. Là aussi il y encore de la neige partout et on se mouille un peu les pieds, mais le lac gelé entouré de hautes falaises méritait l'ascension ! En guise de récompense, le soir on s'offre une énorme « parilla », la spécialité Argentine : une grosse grillade avec des morceaux de bœuf, agneau, porc, poulet, saucisses et boudin... C'est très copieux, et effectivement on a eu un peu mal au ventre après ! Nous visitons ensuite le Ventisquero Negro, le glacier noir résultat du mélange millénaire de la glace et de la roche, surmonté d'un glacier blanc d'aspect plus classique. Ils se jettent dans un lac vert-marron opaque où flottent de gros glaçons, et de temps en temps on entend un gros craquement quand un bout de glacier se détache. Fanny a tellement aimé qu'elle s'est égarée sur la neige en tongs ! En quittant la ville, nous restons bloqués un moment par un barrage de gendarmes surarmés ; apparemment il y a des conflits sanglants avec les minorités indiennes qui réclament leurs terres ancestrales, et il y en a un qui a dû leur échapper... La route vers le sud est sans grand intérêt, en dehors d'un concours de gauchos aux allures de fête à la parilla géante, nous bifurquons rapidement vers l'est car nous allons traverser le pays jusqu'à l'Atlantique. 1000km nous attendent, heureusement la vie est bien faite et Jérémy a un ami Argentin qui campe à Piedra Parada et c'est sur notre chemin ! Le site est grandiose, entouré de falaises multicolores, d'arbres fossilisés et d'un canyon qui fait la joie de nos amis grimpeurs. Ça nous fait une pause bienvenue, durant laquelle nous ferons de grosses siestes en hamacs et de supers apéros aux rillettes de canard. Après de superbes paysages pendant plusieurs heures, la suite de la route devient vite monotone et même un peu pénible, surtout pour Sophie qui comate à l'arrière en pleine crise de migraine. En plus les gâteaux achetés en chemin dans la meilleure pâtisserie de la région sont carrément immangeables (sauf si on aime la tarte au gras), c'est très frustrant ! |
Commentaires
pour les temperatures je dirai entre 0 et 10, frais mais rien d insurmontable avec de bons duvets.
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